Surf Session “LOVE”

par Vincent Chanderot dans Surf Session #383 “Love”, Printemps 2022

Quand le rédac chef de Surf Session m’appelle pour me demander un article (apocryphe) :

– Sur quoi ?

– Je sais pas… le thème du numéro c’est “LOVE”

– Tu as sonné à la bonne porte. Tu veux un papier sur l’amour à la plage ?

– Bah plutôt comment aimer la planète, l’océan, l’environnement, mais dans le style Surf Session”

Voici donc une occasion à saisir, afin d’aborder dans Surf Session un problème totalement évacué par le surf en général et le haut niveau en particulier : s’inscrire dans un monde bas carbone et arrêter de prendre les gens pour des cons. Ici le greenwashing turbine à plein tubes et beaucoup de ceux qui s’érigent en icônes n’ont soit pas compris l’enjeu et ce qu’il implique, soit (plus souvent) surfent par opportunisme la vague de ce que les gens ont besoin d’entendre.

Pour ce numéro débordant de LOVE, Surf Session souhaite aussi questionner ce que signifie aimer la planète et l’océan en 2022. En effet, si le surf a joui historiquement d’une image de proximité avec la nature, de nouveau enjeux environnementaux colossaux ont émergé et il faut désormais composer, pour le surf, avec l’impact d’un sport-tourisme de masse.

” On ne va pas se mentir : Si nous cessons un jour notre fuite en avant, le trip aux antipodes, ce ne sera plus les congés payés, mais le voyage d’une vie… Alors ce magazine deviendrait un outil de connaissance, une invitation au rêve plutôt qu’au voyage “. Vincent Chanderot

Les clés pour un parapente soutenable

Changements climatiques, érosion des plages, continents de déchets, extinctions  des espèces, bétonnage à outrance, pollutions irréversibles… la crise écologique est sur tous les fronts. Après la réunion de la dernière chance pour le climat à Paris, les beaux discours coexistent plus que jamais avec l’inaction. Même la FFVL a signé des chartes et réalisé son Bilan Carbone afin de réduire ses émissions de CO2 et essayer d’inventer le monde qui va avec. Pourtant aucune évolution n’est encore palpable et aucune des filières du vol libre ne s’est organisée plus être propre. Dans ce domaine encore, il semblerait que ce soit avant tout la personnalité du pilote qui fasse toute la différence. (Par Vincent Chanderot dans Paramoteur+ n°7 (2011) et Parapente+ n°446, 2016)

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